
QUELLE EAU BOIRE ? ACIDOSE ET ALCALOSE
A -Les eaux de boisson électrolysées alcalines( type eau Kangen)
Elles peuvent être produites par différents appareils domestiques contenant un étage électrolytique permettant d’obtenir de l’eau au pH choisi. Ceci est intéressant, sachant que le pH (état acido basique) idéal de l’eau de boisson est biologiquement égal à 6,8 (1) soit légèrement acide, cette eau participant à l’obtention d’un sang correct légèrement alcalin dans le respect des règles homéostatiques, et sachant que les eaux de distribution publique ont des pH très variables s’écartant souvent trop de cette valeur.
Cependant l’argumentaire justifiant l’emploi de cette eau présente à mon avis le danger de pouvoir parfois préconiser un usage avec un réglage fortement alcalin dans le but de traiter un organisme en situation d’acidose. En effet s’il est malheureusement exact que nos alimentations et mode de vie génèrent souvent ce dysfonctionnement biologique. S’il est vrai que boire de l’eau alcaline puisse neutraliser en premier effet des substances acides et procurer ainsi dans certaines situations biologiques un bien être ponctuel, évidemment largement relayé par les argumentaires de vente de ces appareils, sous forme de témoignages d’utilisateurs et de leurs médecins, pas toujours informés des réalités biologiques et physico chimiques présentées ci-après,
Il reste que:
1 - Pour traiter une acidose limitée à un dysfonctionnement fonctionnel et non lésionnel, c’est-à-dire non qualificatif de maladie, il est impératif :
Il faudrait donc calibrer cette eau alcaline à partir de mesures régulières de son pH sanguin veineux, avec la compétence d’interpréter ces mesures, ce qui est exclu pour le consommateur normal (ceci est paraît-il réalisé dans certains hôpitaux japonais pour des patients dont l’acidose peut également gêner vis-à-vis du traitement d’autres situations plus graves – réanimation, opération, chimiothérapie, …-). La population japonaise consomme parfois de l’eau alcaline,( type eau Kangen) mais avec des réactions très partagées, souvent négatives.
Ce consommateur ne pourra donc qu’osciller entre les 2 problèmes A ou B (soit rester en acidose, soit tomber en alcalose).
Il reste cependant à apprécier l’opportunité de ce traitement alcalin compte tenu de son effet pathogène aux niveaux digestif et immunitaire exposé ci-après au §A3et B ainsi que de la bien meilleur approche consistant à traiter la cause profonde de l’acidose comme expose au § A2 ci-après.
Notons enfin que dans le cas où la nature d’acidose corresponde à un dysfonctionnement lésionnel qualificatif de maladie et ou à des symptômes invalidants, la thérapie ne consistera pas à boire de l’eau alcaline mais sera constituée de traitements spécifiques médicaux.
2 - Si par extraordinaire, le consommateur utilisait juste sur une eau alcaline exacte en pH et posologie d’ingestion, il traiterait correctement l’acidose au niveau de ses symptômes sans la remplacer par une alcalose, mais il n’aurait pas traitée l’acidose au niveau de ses causes biologiques endogènes profondes, à savoir une insuffisance métabolique réduisant le traitement des déchets acides métaboliques en déchets évacuables, cette insuffisance étant généralement due à une carence minérale au niveau des oligoéléments.
La bonne réponse consiste principalement en l’identification de l’état minéral (et diathésique pour apprécier le degré d’intoxication) et en une oligothérapie correspondante avec des oligoéléments assimilables, ce qui n’est pas évident mais tout à fait possible.
L’acidose de ce consommateur en eau alcaline (type eau Kangen) va donc récidiver dés qu’il s’écartera de son eau alcaline exacte en pH et posologie d’ingestion ou dés qu’il l’arrêtera.
3 - De fait dans tous les cas: dans le très délicat fonctionnement acido-basique du système digestif, l’ingestion d’une eau au pH situé hors de sa zone correcte, dans une zone alcaline supérieure à 7,5, va désorganiser tout ce fonctionnement, de l’estomac au colon descendant, par réactions tampons exagérées acides ou alcalines selon les lieux de l’appareil digestif, suivies d’épuisement de la source correspondante ; en particulier, les colonies bactériennes aux différents rôles essentiels pour la digestion et l’absorption (et ensuite pour le système immunitaire à travers la lymphe) , peuvent être gravement déséquilibrées et il sera ensuite très long de les rééquilibrer. C’est ainsi que l’ingestion de bicarbonate de soude en cas de digestion douloureuse trop acide a été abandonnée.
Plus la situation pathogène de l’état d’acidose sera forte, plus le dysfonctionnement entrainé par l’ingestion exagérée d’eau alcaline sera susceptible d’être également fort.
Donc, en cas d’acidose, boire de l’eau alcaline ( type eau Kangen)chez soi est :
- Dangereux sans contrôle médical par analyses sanguines, vis-à-vis des risques d’alcalose et d’effets secondaires graves,
- et inopérant vis-à-vis des causes profondes de l’acidose d’où récidive.
Cependant, l’usage de ces appareils peut être parfois utile pour obtenir une eau au pH réglé à la neutralité 7, ce que ne fournissent pas toujours les distributions d’eau publiques, sachant que les systèmes de purifications par osmose inverse suffisent souvent à s’en rapprocher notablement (soit autour de 6,5).
- B – La tendance de ces eaux de boisson alcalines à présenter un rH2 réduit et un potentiel redox E faible et même négatif
L’argumentaire de vente des appareils produisant des eaux alcalines( type eau Kangen) peut faire valoir que cette eau présente un potentiel redox faible et même facilement négatif, donc une eau réductrice pleine de prétendus bons électrons. Or, si là encore il est vrai que la vie moderne tend à multiplier les radicaux libres suroxydant l’organisme, et que l’on puisse donc être intéressé par une eau qui soit à l’opposé de l’oxydation, c’est-à-dire dans un état réducteur, il faut cependant raison et mesure savoir garder. En effet:
- La quantification de l’état de l’eau soit oxydée, soit réducteur, s’exprime non pas avec le potentiel redox E, mais avec le rH2 qui varie de 0 à +42:
- état oxydé: rH2 = de 28 à 42,
- état réduit: rH2 = de 0 à 28.
- Le potentiel redox E est une fonction liant les deux variables indépendantes rH2 et le pH (état acido basique qui varie de 0 à +14); l’équation de NERNST exprime cette fonction:
E = 30 (rH2 – 2 pH), pour une température usuelle, E en mV et total des potentiels des 2 électrodes de mesure.
E peut ainsi varier de – 840 mV à +1260 mV.
Une valeur seule de E n’est ainsi pas déterminante, compte tenu qu’il lui correspond une infinité de couples pH/rH2, biologiquement bons ou mauvais. Le potentiel redox E est essentiellement utilisé car il est beaucoup plus facilement mesurable que le rH2; la mesure du potentiel redox E sert donc au calcul de rH2 à partir également de la mesure facile du pH.
L’électrolyse permet dans un récipient de partager une eau en deux zones séparées par une membrane semi perméable, une zone à charge électrique prépondérante +, acide et oxydée, et l’autre à charge électrique prépondérante -, alcaline et réductrice, les valeurs des charges électriques dépendant de la minéralité qui doit, pour que les mesures aient un sens, être suffisante, c’est-à-dire telle que la résistivité rô soit inférieure à 100.000 ohms.cm. Il est donc exact que l’alcalinité (pH supérieur à 7) et la charge électrique négative (rH2 inférieur à 28) imposent, en application de l’équation de Nernst un potentiel redox E inférieur à + 420 mV pouvant atteindre des valeurs négatives.
Mais encore une fois sachons raison et mesure garder. En effet:
Les zones de bonnes valeurs biologiques pour l’eau de boisson(1) (un éventail de références disponibles l’a établi) sont (les zones simplement acceptables étant déconseillées):
- rH2 de 21 à 27 (acceptable de 18 à 29);
- pH de 5 à 7,5, idéal 6,8 (acceptable jusqu’à 8,5, « légalement potable » de 6,5′à 9,5);
- n’oublions pas que dans tous les cas la minéralité doit être inférieure à 120 mg/l.
Les zones correspondantes pour E (total des potentiels des 2 électrodes de mesure électrolytique) sont, en application de Nernst:
- bonnes valeurs: + 180 mV à + 510 mV; idéal autour de + 310 mV
- acceptable jusqu’à: + 120 mV à + 570 mV.
En dehors de ces zones, la bioélectronique est formelle:
- au-dessus de + 510 à + 570 mV, l’eau de boisson sera trop oxydée,
- au-dessous de + 120 à + 180 mV, l’eau de boisson sera trop réductrice, et donc en particulier pour tous les E NEGATIFS.
Ce qui précède apparaît à l’évidence en utilisant le bioélectronigramme. N’oublions pas, comme il y a des bons et mauvais (si on en abuse) « électrons » ou réductions, il y a aussi des bonnes et mauvaises oxydations (l’oxygène est certes la cause de certaines mauvaises oxydations mais également et heureusement fournit les bonnes oxydations qui ne sont rien d’autre que la vie animale).
Une eau trop réduite aura tendance à supprimer les radicaux libres (oxydants) utilisés par le système immunitaire pour combattre les agents exogènes pathogènes tels que les virus.
C’est là qu’il paraît opportun de contredire l’abus consistant à, pour éviter les oxydations
néfastes que la vie moderne peut entraîner, rechercher des réductions MAXIMALES EXAGEREES (rH2 et E trop faibles):
les terrains biologiques trop réduits, éventuellement créés par l’ingestion d’une eau présentant un potentiel redox E trop faible transportant cette insuffisance au niveau du sang veineux, prédisposent aux pathologies microbiennes, bactériennes, soit à toutes les maladies infectieuses bactériennes non virales telles que méningite, néphrite, dérèglements psychiques graves,…ainsi qu’à des pathologies telles que le diabète.
- C - Situations physiologiques de l’acidose et de l’alcalose
- C – 1 – Définitions physiologiques
Les situations pathologiques d’acidose ou d’alcalose du sang veineux se définissent à partir de la valeur du potentiel hydrogène pH du sang veineux ; les fourchettes de ce pH sont :
- état normal (homéostasie respectée), femmes et hommes confondues : 7,34 à7, 43,
- limites extrêmes vitales : 6,00 à 9,40.
C’est ainsi que, toujours pour le sang veineux :
– pour un pH inférieur à 7,05, ce sang veineux est considéré en état d’acidose,
– pour un pH supérieur à 7,45, il est considéré en état d’alcalose.
- C – 2 – Situations correspondantes des autres principales solutions aqueuses de l’organisme
- A chaque fois qu’une solution aqueuse biologique transite à travers une membrane semi perméable osmotique telle que l’épithélium, les parois des capillaires sanguins, ou les parois des cellules, ou même telle que le passage entre cellules liées, le pH a tendance à s’inverser, d’acide pouvant devenir alcalin, ou d’alcalin pouvant devenir acide.
C’est, avec en fait beaucoup de réduction et d’approximation, la même famille de processus qu’avec la membrane semi perméable utilisée dans l’étage électrolytique des matériels permettant le réglage du pH de l’eau obtenue : si des ions (OH)- passent à travers cette membrane du côté A au côté B, ils apportent une situation alcaline au côté B, mais inversement, ce passage s’accompagne de celui d’ions H+ dans l’autre sens, apportant une situation acide au côté A .
C’est ainsi que l’on peut souvent constater ces inversions entre d’une part sang/mésenchyme (liquide interstitiel) et sang/urine ; sur le bioélectronigramme, la déviation du sang veineux vers un pH alcalin s’accompagne normalement d’une déviation de l’urine vers un pH acide. Notons que le mésenchyme connaît des variations de pH beaucoup plus importantes que celles du sang veineux, suivant les activités de l’organisme, par exemple entre le jour et la nuit ; c’est d’ailleurs au niveau du mésenchyme et de son tissu conjonctif que se qualifie de fait l’état d’acidose ou d’alcalose de l’organisme, beaucoup mieux qu’à celui du sang veineux.
Donc, une situation urinaire trop acide, soit un pH inférieur à 6,30, peut correspondre à une situation sanguine veineuse trop alcaline, identifiant une situation d’alcalose au niveau du sang veineux. C’est pourquoi, dans la recherche de la situation acidose/alcalose d’un organisme, l’analyse du pH urinaire doit impérativement s’accompagner d’une analyse du pH du sang veineux.
- Tout ceci est parfaitement confirmé par la bioélectronique et son utilisation diathésique :
- Une déviation alcaline du sang veineux s’accompagne généralement d’une déviation acide de l’urine.
- Sur le bioélectronigramme, la position du sang veineux est alors souvent :
- soit dans le quadrant 3 alcalin réduit mais proche du quadrant 4,
- soit dans le quadrant 4 alcalin oxydé.
- Le quadrant 4 alcalin oxydé est celui des maladies chroniques telles que thrombose, cancers, pathologies virales …, correspondant à la diathèse anergique la plus grave, exprimant l’accumulation toxique de l’organisme avec principalement des substances endogènes à caractère acide résultant d’insuffisances métaboliques par carences catalytiques minérales.
- Ainsi, à un sang veineux trop alcalin correspond bien un mésenchyme trop acide.
- Le sang veineux, recevant directement les nutriments et les toxines endogènes métaboliques et exogènes, présente, malgré l’action de ses systèmes tampons, un pH susceptible de varier notablement, ce qui n’est pas le cas du sang artériel qui, recevant ce sang veineux après passage par les capillaires pulmonaires, va ensuite transporter ces nutriments et l’oxygène aux cellules et ces toxines aux émonctoires, et dont l’action des systèmes tampons maintiendra son pH dans une zone beaucoup plus réduite.
- Lorsque, dans le langage courant, l’état d’acidose moderne est dénoncé, il s’agit bien de ce mésenchyme trop acide, répondant à la qualification physiologique d’acidose tissulaire de « l’eau libre » (ou de la lymphe « eau circulante »), correspondant à un sang veineux trop alcalin entraînant en fait la qualification physiologique d’état d’alcalose sanguine de « l’eau circulante », et correspondant par ailleurs à une urine trop acide. Notons que « l’eau liée » intra cellulaire n’est pas concernée, le concept de pH intracellulaire étant très particulier.
- Par contre, il n’y a pas lieu de qualifier « l’eau liée » intracellulaire par son pH qui perd sa signification du fait du nombre restreint de molécules d’eau concernées, en dehors de situations acide ou basique de la cellule suivant son fonctionnement catabolique ou anabolique en fonction de la période temporelle et des lieux cellulaires.
- D – Au final quelle eau boire ?
- Tout d’abord ne surtout pas répondre à la situation d’un organisme trop acide ou trop alcalin par une eau de boisson à l’inverse trop alcaline ou trop acide.
Comme cela a été précisé ci-dessus en A, opérer ainsi, c’est :
- jouer à l’apprenti sorcier en l’absence d’un contrôle en milieu médical du pH de son sang veineux ;
- ne pas traiter la cause profonde du déséquilibre et donc dans le meilleur des cas probabiliser une récidive.
Un éventuel déséquilibre organique du pH ne se traitant donc pas essentiellement avec l’eau de boisson au niveau de ses causes profondes, oublions dans un premier temps ce déséquilibre pour le choix de cette eau. Nous examinerons dans un autre document le traitement de ces causes profondes, principalement au niveau catalytique minéral métabolique.
- D – 1 - Suivons les préceptes de la bioélectronique
Rappelons que les bio électroniciens dont en particulier Louis Claude Vincent ont validé leurs conclusions
par une multitude de cas cliniques, qui sont à disposition.
- Un pH situé entre 5 et 7,5, acceptable jusqu’à 8,5 l’idéal étant 6,8.
Les appareils réglant le pH produisent en même temps de l’eau alcaline et de l’eau acide, telles que la somme du leur pH soit égale à 14 ; suivant la souplesse de leur réglage, il doit donc être possible de les régler sur 7.
Mais vu leur coût, il est éventuellement préférable d’utiliser un bon osmoseur à membrane dont généralement l’action ramène le pH de l’eau d’entrée autour de la valeur correcte de 6,5 proche de la valeur optimale de 6,8
Les eaux de distribution municipale sont souvent trop alcalines.
- Une minéralité (ou ppm) située entre 8 et 120 mg/l , le plus près possible de 8,
soit une résistivité située entre 6.000 et 100.000 ohms.cm, le plus près possible de 100.000,
soit une conductivité située entre 10 et 165 micro Siémens/cm, le plus près possible de de10.
Ceci est respecté par quelques eaux minérales (les ppm se confondant avec les résidus à sec généralement indiqués), la plupart présentant au contraire volontairement des minéralités très élevées, devenant ainsi de véritables médicaments, à ne surtout pas prendre systématiquement, et pouvant présenter des effets iatrogènes parfois graves (contre indications secondaires).
L’usage des membranes fonctionnant par osmose inverse constitue aujourd’hui la seule façon de purifier complètement l’eau par du matériel accessible et pratique au niveau ménager, sous réserve bien sur d’appareils de bonne qualité. La pureté obtenue impose une reminéralisation correcte en nature et dosage.
Les bons osmoseurs efficaces produisent à leur sortie une eau très purifiée, trop déminéralisée souvent inférieure à 8 mg/l, et doivent donc disposer, après la membrane, d’une cartouche finale de reminéralisation, généralement utilisant du charbon actif compacté délivrant des carbonates ; il reste le problème de la qualité de ces carbonates qui doivent, pour être correctement assimilables, se présenter sous forme de composés chimiques organiques, si possible naturels et non de synthèse, avec conservation de leur environnement naturel, réalisés par exemple à partir d’extraits de noix de coco.
Les appareils réglant le pH par électrolyse sont généralement munis d’une purification sans osmose donc partielle aboutissant, en plus de maintenir des substances pathogènes, à une minéralité trop élevée.
- Un état oxydo réducteur rH2 situé entre 21 et 27.
Les appareils réglant le pH produisent une eau dont le rH2 est dans ce cas lié au pH : la sortie d’eau alcaline est fortement réductrice avec éventuellement un rH2 biologiquement trop faible, tandis que la sortie d’eau acide est fortement oxydante pathogène; le problème est qu’à ma connaissance ils ne comportent pas de mesure de rH2 ; certains annoncent, pour leurs réglages d’eau alcaline au demeurant ici fortement déconseillés, des potentiels redox trop faibles et même parfois négatifs, correspondant à des ensembles de couples possibles rH2/pH sortant de la bonne zone des eaux de boissons.
En effet, le fonctionnement de l’étage électrolytique de ces appareils a tendance à induire :
- côté eau alcaline, un rH2 réduit, potentiel redox faible ou négatif ;
- et, côté eau acide, un rH2 oxydé, potentiel redox élevé.
Comme on l’a vu ci-dessus en B, l’eau alcaline trop réduite peut être pathogène.
Un bon osmoseur ramènera le rH2 autour de la valeur correcte de 28 (neutralité de l’eau pure).
- D – 2 - Adoptons maintenant les bienfaits biologiques de l’eau « dynamisée », c’est-à-dire spécialement structurée au niveau de ses organisations atomiques et moléculaires pour optimiser parfois considérablement ses fonctions biologiques, avec une très bonne innocuité.
Les critères d’une bonne dynamisation, que l’on essaye de qualifier sinon quantifier par des procédés tels que la Résistance Magnétique Nucléaire et le Raman Laser, sont :
- Une puissance maximale
Pour des appareils ménagers, la dynamisation produite par l’action électromagnétique type Bigand – Violet permet d(obtenir une puissance maximale.
- Une pérennité maximale.
A ma connaissance, la dynamisation produite par l’action électromagnétique Bigand – Violet est la seule présentant une pérennité de plusieurs jours, voire plusieurs semaines, suivant l’importance d’une éventuelle pollution électromagnétique ambiante.
- D – 3 – Soumettons nous enfin, en ce qui concerne la minéralisation déjà abordée avec la bioélectronique, aux préceptes de l’oligothérapie.
Pour que des minéraux soient, et d’une efficacité maximale, et correctement assimilables par l’organisme, et donc le cas échéant évacuables sans participer à son intoxication, ils doivent :
- Soit se présenter sous forme chimique organique naturelle, donc issus du règne végétal avec conservation de leur environnement naturel.
- Soit produits par les électrodes apportant à l’eau l’action électromagnétique de dynamisation Bigand – Violet et que, impérativement, l’eau soit ingérée alors qu’elle est toujours dynamisée, ce type de dynamisation présentant l’avantage rare de bénéficier d’une pérennité confortable ; en effet, ces minéraux sont alors, d’après les expériences et leurs interprétations par Marcel Violet, transformés en augmentation du taux vibratoire de l’eau et agissent biologiquement avec une vitesse et une efficacité maximales.
- D – 4 – Conclusion : une très bonne eau de boisson réunissant le maximum de ces qualités sera, pour un bon rapport qualité prix :
- Complètement purifiée par une osmose à membrane; son pH sera généralement satisfaisant.
- Correctement reminéralisée en principe par des bons carbonates assimilables donc d’origine organique naturelle.
- Dynamisée avec puissance et pérennité, par une action électromagnétique Bigand – Violet, avec si possible le courant et l’onde porteuse à la fréquence Schumann, permettant en outre la mise à disposition, suivant les minéraux des électrodes utilisées, d’oligoéléments biocompatibles à la carte, efficaces et présentant une bonne innocuité.
Les usagers souhaitant à juste titre que leur eau de boisson possède au niveau radiesthésique un enracinement notable équilibrant l’élévation de l’action électromagnétique Bigand – Violet, le matériel de dynamisation harmonisant l’onde porteuse à la fréquence de résonnance terrestre Schumann avec sa modulation en amplitude par les ondes aériennes Bigand-Violet donne alors toute satisfaction.
Remarque : la détermination de l’état diathésique (prédisposition à développer tel groupe de maladies) et minéral d’un organisme permet de sélectionner les oligoéléments répondant à d’éventuelles carences minérales et permettant de rétablir un bon métabolisme corrigeant cet état diathésique ; il en résultera la détermination des électrodes minérales correspondantes dans l’utilisation de la dynamisation par action électromagnétique type Bigand – Violet.
Jean-Jacques DUBOST Biophysicien,
________________________
(1): selon la BEV et ses innombrables constats cliniques.
Je tiens à disposition différentes références physico chimiques, biologiques, et médicales confirmant l’essentiel de ce qui précède, telles que les professeurs Marc Henry et Joseph Országh, le docteur Hervé Janacek, les auteurs conférenciers spécialistes de l’eau Yann Oliveaux et Richard Haas, ainsi que l’article édifiant de la revue Sciences et Avenir d’avril 2011 qui a testé l’un de ces appareils à étage électrolytique.
A -Les eaux de boisson électrolysées alcalines( type eau Kangen)
Elles peuvent être produites par différents appareils domestiques contenant un étage électrolytique permettant d’obtenir de l’eau au pH choisi. Ceci est intéressant, sachant que le pH (état acido basique) idéal de l’eau de boisson est biologiquement égal à 6,8 (1) soit légèrement acide, cette eau participant à l’obtention d’un sang correct légèrement alcalin dans le respect des règles homéostatiques, et sachant que les eaux de distribution publique ont des pH très variables s’écartant souvent trop de cette valeur.
Cependant l’argumentaire justifiant l’emploi de cette eau présente à mon avis le danger de pouvoir parfois préconiser un usage avec un réglage fortement alcalin dans le but de traiter un organisme en situation d’acidose. En effet s’il est malheureusement exact que nos alimentations et mode de vie génèrent souvent ce dysfonctionnement biologique. S’il est vrai que boire de l’eau alcaline puisse neutraliser en premier effet des substances acides et procurer ainsi dans certaines situations biologiques un bien être ponctuel, évidemment largement relayé par les argumentaires de vente de ces appareils, sous forme de témoignages d’utilisateurs et de leurs médecins, pas toujours informés des réalités biologiques et physico chimiques présentées ci-après,
Il reste que:
1 - Pour traiter une acidose limitée à un dysfonctionnement fonctionnel et non lésionnel, c’est-à-dire non qualificatif de maladie, il est impératif :
- que l’eau soit suffisamment alcaline en pH et quantité pour répondre à l’acidose en place,
- que l’eau ne soit pas trop alcaline en pH et quantité pour ne pas remplacer l’acidose par une alcalose aussi grave que l’acidose (dérèglements neuromusculaires pouvant aboutir à des convulsions pour l’alcalose, au coma pour l’acidose), mais souvent plus difficile à traiter.
Il faudrait donc calibrer cette eau alcaline à partir de mesures régulières de son pH sanguin veineux, avec la compétence d’interpréter ces mesures, ce qui est exclu pour le consommateur normal (ceci est paraît-il réalisé dans certains hôpitaux japonais pour des patients dont l’acidose peut également gêner vis-à-vis du traitement d’autres situations plus graves – réanimation, opération, chimiothérapie, …-). La population japonaise consomme parfois de l’eau alcaline,( type eau Kangen) mais avec des réactions très partagées, souvent négatives.
Ce consommateur ne pourra donc qu’osciller entre les 2 problèmes A ou B (soit rester en acidose, soit tomber en alcalose).
Il reste cependant à apprécier l’opportunité de ce traitement alcalin compte tenu de son effet pathogène aux niveaux digestif et immunitaire exposé ci-après au §A3et B ainsi que de la bien meilleur approche consistant à traiter la cause profonde de l’acidose comme expose au § A2 ci-après.
Notons enfin que dans le cas où la nature d’acidose corresponde à un dysfonctionnement lésionnel qualificatif de maladie et ou à des symptômes invalidants, la thérapie ne consistera pas à boire de l’eau alcaline mais sera constituée de traitements spécifiques médicaux.
2 - Si par extraordinaire, le consommateur utilisait juste sur une eau alcaline exacte en pH et posologie d’ingestion, il traiterait correctement l’acidose au niveau de ses symptômes sans la remplacer par une alcalose, mais il n’aurait pas traitée l’acidose au niveau de ses causes biologiques endogènes profondes, à savoir une insuffisance métabolique réduisant le traitement des déchets acides métaboliques en déchets évacuables, cette insuffisance étant généralement due à une carence minérale au niveau des oligoéléments.
La bonne réponse consiste principalement en l’identification de l’état minéral (et diathésique pour apprécier le degré d’intoxication) et en une oligothérapie correspondante avec des oligoéléments assimilables, ce qui n’est pas évident mais tout à fait possible.
L’acidose de ce consommateur en eau alcaline (type eau Kangen) va donc récidiver dés qu’il s’écartera de son eau alcaline exacte en pH et posologie d’ingestion ou dés qu’il l’arrêtera.
3 - De fait dans tous les cas: dans le très délicat fonctionnement acido-basique du système digestif, l’ingestion d’une eau au pH situé hors de sa zone correcte, dans une zone alcaline supérieure à 7,5, va désorganiser tout ce fonctionnement, de l’estomac au colon descendant, par réactions tampons exagérées acides ou alcalines selon les lieux de l’appareil digestif, suivies d’épuisement de la source correspondante ; en particulier, les colonies bactériennes aux différents rôles essentiels pour la digestion et l’absorption (et ensuite pour le système immunitaire à travers la lymphe) , peuvent être gravement déséquilibrées et il sera ensuite très long de les rééquilibrer. C’est ainsi que l’ingestion de bicarbonate de soude en cas de digestion douloureuse trop acide a été abandonnée.
Plus la situation pathogène de l’état d’acidose sera forte, plus le dysfonctionnement entrainé par l’ingestion exagérée d’eau alcaline sera susceptible d’être également fort.
Donc, en cas d’acidose, boire de l’eau alcaline ( type eau Kangen)chez soi est :
- Dangereux sans contrôle médical par analyses sanguines, vis-à-vis des risques d’alcalose et d’effets secondaires graves,
- et inopérant vis-à-vis des causes profondes de l’acidose d’où récidive.
Cependant, l’usage de ces appareils peut être parfois utile pour obtenir une eau au pH réglé à la neutralité 7, ce que ne fournissent pas toujours les distributions d’eau publiques, sachant que les systèmes de purifications par osmose inverse suffisent souvent à s’en rapprocher notablement (soit autour de 6,5).
- B – La tendance de ces eaux de boisson alcalines à présenter un rH2 réduit et un potentiel redox E faible et même négatif
L’argumentaire de vente des appareils produisant des eaux alcalines( type eau Kangen) peut faire valoir que cette eau présente un potentiel redox faible et même facilement négatif, donc une eau réductrice pleine de prétendus bons électrons. Or, si là encore il est vrai que la vie moderne tend à multiplier les radicaux libres suroxydant l’organisme, et que l’on puisse donc être intéressé par une eau qui soit à l’opposé de l’oxydation, c’est-à-dire dans un état réducteur, il faut cependant raison et mesure savoir garder. En effet:
- La quantification de l’état de l’eau soit oxydée, soit réducteur, s’exprime non pas avec le potentiel redox E, mais avec le rH2 qui varie de 0 à +42:
- état oxydé: rH2 = de 28 à 42,
- état réduit: rH2 = de 0 à 28.
- Le potentiel redox E est une fonction liant les deux variables indépendantes rH2 et le pH (état acido basique qui varie de 0 à +14); l’équation de NERNST exprime cette fonction:
E = 30 (rH2 – 2 pH), pour une température usuelle, E en mV et total des potentiels des 2 électrodes de mesure.
E peut ainsi varier de – 840 mV à +1260 mV.
Une valeur seule de E n’est ainsi pas déterminante, compte tenu qu’il lui correspond une infinité de couples pH/rH2, biologiquement bons ou mauvais. Le potentiel redox E est essentiellement utilisé car il est beaucoup plus facilement mesurable que le rH2; la mesure du potentiel redox E sert donc au calcul de rH2 à partir également de la mesure facile du pH.
L’électrolyse permet dans un récipient de partager une eau en deux zones séparées par une membrane semi perméable, une zone à charge électrique prépondérante +, acide et oxydée, et l’autre à charge électrique prépondérante -, alcaline et réductrice, les valeurs des charges électriques dépendant de la minéralité qui doit, pour que les mesures aient un sens, être suffisante, c’est-à-dire telle que la résistivité rô soit inférieure à 100.000 ohms.cm. Il est donc exact que l’alcalinité (pH supérieur à 7) et la charge électrique négative (rH2 inférieur à 28) imposent, en application de l’équation de Nernst un potentiel redox E inférieur à + 420 mV pouvant atteindre des valeurs négatives.
Mais encore une fois sachons raison et mesure garder. En effet:
Les zones de bonnes valeurs biologiques pour l’eau de boisson(1) (un éventail de références disponibles l’a établi) sont (les zones simplement acceptables étant déconseillées):
- rH2 de 21 à 27 (acceptable de 18 à 29);
- pH de 5 à 7,5, idéal 6,8 (acceptable jusqu’à 8,5, « légalement potable » de 6,5′à 9,5);
- n’oublions pas que dans tous les cas la minéralité doit être inférieure à 120 mg/l.
Les zones correspondantes pour E (total des potentiels des 2 électrodes de mesure électrolytique) sont, en application de Nernst:
- bonnes valeurs: + 180 mV à + 510 mV; idéal autour de + 310 mV
- acceptable jusqu’à: + 120 mV à + 570 mV.
En dehors de ces zones, la bioélectronique est formelle:
- au-dessus de + 510 à + 570 mV, l’eau de boisson sera trop oxydée,
- au-dessous de + 120 à + 180 mV, l’eau de boisson sera trop réductrice, et donc en particulier pour tous les E NEGATIFS.
Ce qui précède apparaît à l’évidence en utilisant le bioélectronigramme. N’oublions pas, comme il y a des bons et mauvais (si on en abuse) « électrons » ou réductions, il y a aussi des bonnes et mauvaises oxydations (l’oxygène est certes la cause de certaines mauvaises oxydations mais également et heureusement fournit les bonnes oxydations qui ne sont rien d’autre que la vie animale).
Une eau trop réduite aura tendance à supprimer les radicaux libres (oxydants) utilisés par le système immunitaire pour combattre les agents exogènes pathogènes tels que les virus.
C’est là qu’il paraît opportun de contredire l’abus consistant à, pour éviter les oxydations
néfastes que la vie moderne peut entraîner, rechercher des réductions MAXIMALES EXAGEREES (rH2 et E trop faibles):
les terrains biologiques trop réduits, éventuellement créés par l’ingestion d’une eau présentant un potentiel redox E trop faible transportant cette insuffisance au niveau du sang veineux, prédisposent aux pathologies microbiennes, bactériennes, soit à toutes les maladies infectieuses bactériennes non virales telles que méningite, néphrite, dérèglements psychiques graves,…ainsi qu’à des pathologies telles que le diabète.
- C - Situations physiologiques de l’acidose et de l’alcalose
- C – 1 – Définitions physiologiques
Les situations pathologiques d’acidose ou d’alcalose du sang veineux se définissent à partir de la valeur du potentiel hydrogène pH du sang veineux ; les fourchettes de ce pH sont :
- état normal (homéostasie respectée), femmes et hommes confondues : 7,34 à7, 43,
- limites extrêmes vitales : 6,00 à 9,40.
C’est ainsi que, toujours pour le sang veineux :
– pour un pH inférieur à 7,05, ce sang veineux est considéré en état d’acidose,
– pour un pH supérieur à 7,45, il est considéré en état d’alcalose.
- C – 2 – Situations correspondantes des autres principales solutions aqueuses de l’organisme
- A chaque fois qu’une solution aqueuse biologique transite à travers une membrane semi perméable osmotique telle que l’épithélium, les parois des capillaires sanguins, ou les parois des cellules, ou même telle que le passage entre cellules liées, le pH a tendance à s’inverser, d’acide pouvant devenir alcalin, ou d’alcalin pouvant devenir acide.
C’est, avec en fait beaucoup de réduction et d’approximation, la même famille de processus qu’avec la membrane semi perméable utilisée dans l’étage électrolytique des matériels permettant le réglage du pH de l’eau obtenue : si des ions (OH)- passent à travers cette membrane du côté A au côté B, ils apportent une situation alcaline au côté B, mais inversement, ce passage s’accompagne de celui d’ions H+ dans l’autre sens, apportant une situation acide au côté A .
C’est ainsi que l’on peut souvent constater ces inversions entre d’une part sang/mésenchyme (liquide interstitiel) et sang/urine ; sur le bioélectronigramme, la déviation du sang veineux vers un pH alcalin s’accompagne normalement d’une déviation de l’urine vers un pH acide. Notons que le mésenchyme connaît des variations de pH beaucoup plus importantes que celles du sang veineux, suivant les activités de l’organisme, par exemple entre le jour et la nuit ; c’est d’ailleurs au niveau du mésenchyme et de son tissu conjonctif que se qualifie de fait l’état d’acidose ou d’alcalose de l’organisme, beaucoup mieux qu’à celui du sang veineux.
Donc, une situation urinaire trop acide, soit un pH inférieur à 6,30, peut correspondre à une situation sanguine veineuse trop alcaline, identifiant une situation d’alcalose au niveau du sang veineux. C’est pourquoi, dans la recherche de la situation acidose/alcalose d’un organisme, l’analyse du pH urinaire doit impérativement s’accompagner d’une analyse du pH du sang veineux.
- Tout ceci est parfaitement confirmé par la bioélectronique et son utilisation diathésique :
- Une déviation alcaline du sang veineux s’accompagne généralement d’une déviation acide de l’urine.
- Sur le bioélectronigramme, la position du sang veineux est alors souvent :
- soit dans le quadrant 3 alcalin réduit mais proche du quadrant 4,
- soit dans le quadrant 4 alcalin oxydé.
- Le quadrant 4 alcalin oxydé est celui des maladies chroniques telles que thrombose, cancers, pathologies virales …, correspondant à la diathèse anergique la plus grave, exprimant l’accumulation toxique de l’organisme avec principalement des substances endogènes à caractère acide résultant d’insuffisances métaboliques par carences catalytiques minérales.
- Ainsi, à un sang veineux trop alcalin correspond bien un mésenchyme trop acide.
- Le sang veineux, recevant directement les nutriments et les toxines endogènes métaboliques et exogènes, présente, malgré l’action de ses systèmes tampons, un pH susceptible de varier notablement, ce qui n’est pas le cas du sang artériel qui, recevant ce sang veineux après passage par les capillaires pulmonaires, va ensuite transporter ces nutriments et l’oxygène aux cellules et ces toxines aux émonctoires, et dont l’action des systèmes tampons maintiendra son pH dans une zone beaucoup plus réduite.
- Lorsque, dans le langage courant, l’état d’acidose moderne est dénoncé, il s’agit bien de ce mésenchyme trop acide, répondant à la qualification physiologique d’acidose tissulaire de « l’eau libre » (ou de la lymphe « eau circulante »), correspondant à un sang veineux trop alcalin entraînant en fait la qualification physiologique d’état d’alcalose sanguine de « l’eau circulante », et correspondant par ailleurs à une urine trop acide. Notons que « l’eau liée » intra cellulaire n’est pas concernée, le concept de pH intracellulaire étant très particulier.
- Par contre, il n’y a pas lieu de qualifier « l’eau liée » intracellulaire par son pH qui perd sa signification du fait du nombre restreint de molécules d’eau concernées, en dehors de situations acide ou basique de la cellule suivant son fonctionnement catabolique ou anabolique en fonction de la période temporelle et des lieux cellulaires.
- D – Au final quelle eau boire ?
- Tout d’abord ne surtout pas répondre à la situation d’un organisme trop acide ou trop alcalin par une eau de boisson à l’inverse trop alcaline ou trop acide.
Comme cela a été précisé ci-dessus en A, opérer ainsi, c’est :
- jouer à l’apprenti sorcier en l’absence d’un contrôle en milieu médical du pH de son sang veineux ;
- ne pas traiter la cause profonde du déséquilibre et donc dans le meilleur des cas probabiliser une récidive.
Un éventuel déséquilibre organique du pH ne se traitant donc pas essentiellement avec l’eau de boisson au niveau de ses causes profondes, oublions dans un premier temps ce déséquilibre pour le choix de cette eau. Nous examinerons dans un autre document le traitement de ces causes profondes, principalement au niveau catalytique minéral métabolique.
- D – 1 - Suivons les préceptes de la bioélectronique
Rappelons que les bio électroniciens dont en particulier Louis Claude Vincent ont validé leurs conclusions
par une multitude de cas cliniques, qui sont à disposition.
- Un pH situé entre 5 et 7,5, acceptable jusqu’à 8,5 l’idéal étant 6,8.
Les appareils réglant le pH produisent en même temps de l’eau alcaline et de l’eau acide, telles que la somme du leur pH soit égale à 14 ; suivant la souplesse de leur réglage, il doit donc être possible de les régler sur 7.
Mais vu leur coût, il est éventuellement préférable d’utiliser un bon osmoseur à membrane dont généralement l’action ramène le pH de l’eau d’entrée autour de la valeur correcte de 6,5 proche de la valeur optimale de 6,8
Les eaux de distribution municipale sont souvent trop alcalines.
- Une minéralité (ou ppm) située entre 8 et 120 mg/l , le plus près possible de 8,
soit une résistivité située entre 6.000 et 100.000 ohms.cm, le plus près possible de 100.000,
soit une conductivité située entre 10 et 165 micro Siémens/cm, le plus près possible de de10.
Ceci est respecté par quelques eaux minérales (les ppm se confondant avec les résidus à sec généralement indiqués), la plupart présentant au contraire volontairement des minéralités très élevées, devenant ainsi de véritables médicaments, à ne surtout pas prendre systématiquement, et pouvant présenter des effets iatrogènes parfois graves (contre indications secondaires).
L’usage des membranes fonctionnant par osmose inverse constitue aujourd’hui la seule façon de purifier complètement l’eau par du matériel accessible et pratique au niveau ménager, sous réserve bien sur d’appareils de bonne qualité. La pureté obtenue impose une reminéralisation correcte en nature et dosage.
Les bons osmoseurs efficaces produisent à leur sortie une eau très purifiée, trop déminéralisée souvent inférieure à 8 mg/l, et doivent donc disposer, après la membrane, d’une cartouche finale de reminéralisation, généralement utilisant du charbon actif compacté délivrant des carbonates ; il reste le problème de la qualité de ces carbonates qui doivent, pour être correctement assimilables, se présenter sous forme de composés chimiques organiques, si possible naturels et non de synthèse, avec conservation de leur environnement naturel, réalisés par exemple à partir d’extraits de noix de coco.
Les appareils réglant le pH par électrolyse sont généralement munis d’une purification sans osmose donc partielle aboutissant, en plus de maintenir des substances pathogènes, à une minéralité trop élevée.
- Un état oxydo réducteur rH2 situé entre 21 et 27.
Les appareils réglant le pH produisent une eau dont le rH2 est dans ce cas lié au pH : la sortie d’eau alcaline est fortement réductrice avec éventuellement un rH2 biologiquement trop faible, tandis que la sortie d’eau acide est fortement oxydante pathogène; le problème est qu’à ma connaissance ils ne comportent pas de mesure de rH2 ; certains annoncent, pour leurs réglages d’eau alcaline au demeurant ici fortement déconseillés, des potentiels redox trop faibles et même parfois négatifs, correspondant à des ensembles de couples possibles rH2/pH sortant de la bonne zone des eaux de boissons.
En effet, le fonctionnement de l’étage électrolytique de ces appareils a tendance à induire :
- côté eau alcaline, un rH2 réduit, potentiel redox faible ou négatif ;
- et, côté eau acide, un rH2 oxydé, potentiel redox élevé.
Comme on l’a vu ci-dessus en B, l’eau alcaline trop réduite peut être pathogène.
Un bon osmoseur ramènera le rH2 autour de la valeur correcte de 28 (neutralité de l’eau pure).
- D – 2 - Adoptons maintenant les bienfaits biologiques de l’eau « dynamisée », c’est-à-dire spécialement structurée au niveau de ses organisations atomiques et moléculaires pour optimiser parfois considérablement ses fonctions biologiques, avec une très bonne innocuité.
Les critères d’une bonne dynamisation, que l’on essaye de qualifier sinon quantifier par des procédés tels que la Résistance Magnétique Nucléaire et le Raman Laser, sont :
- Une puissance maximale
Pour des appareils ménagers, la dynamisation produite par l’action électromagnétique type Bigand – Violet permet d(obtenir une puissance maximale.
- Une pérennité maximale.
A ma connaissance, la dynamisation produite par l’action électromagnétique Bigand – Violet est la seule présentant une pérennité de plusieurs jours, voire plusieurs semaines, suivant l’importance d’une éventuelle pollution électromagnétique ambiante.
- D – 3 – Soumettons nous enfin, en ce qui concerne la minéralisation déjà abordée avec la bioélectronique, aux préceptes de l’oligothérapie.
Pour que des minéraux soient, et d’une efficacité maximale, et correctement assimilables par l’organisme, et donc le cas échéant évacuables sans participer à son intoxication, ils doivent :
- Soit se présenter sous forme chimique organique naturelle, donc issus du règne végétal avec conservation de leur environnement naturel.
- Soit produits par les électrodes apportant à l’eau l’action électromagnétique de dynamisation Bigand – Violet et que, impérativement, l’eau soit ingérée alors qu’elle est toujours dynamisée, ce type de dynamisation présentant l’avantage rare de bénéficier d’une pérennité confortable ; en effet, ces minéraux sont alors, d’après les expériences et leurs interprétations par Marcel Violet, transformés en augmentation du taux vibratoire de l’eau et agissent biologiquement avec une vitesse et une efficacité maximales.
- D – 4 – Conclusion : une très bonne eau de boisson réunissant le maximum de ces qualités sera, pour un bon rapport qualité prix :
- Complètement purifiée par une osmose à membrane; son pH sera généralement satisfaisant.
- Correctement reminéralisée en principe par des bons carbonates assimilables donc d’origine organique naturelle.
- Dynamisée avec puissance et pérennité, par une action électromagnétique Bigand – Violet, avec si possible le courant et l’onde porteuse à la fréquence Schumann, permettant en outre la mise à disposition, suivant les minéraux des électrodes utilisées, d’oligoéléments biocompatibles à la carte, efficaces et présentant une bonne innocuité.
Les usagers souhaitant à juste titre que leur eau de boisson possède au niveau radiesthésique un enracinement notable équilibrant l’élévation de l’action électromagnétique Bigand – Violet, le matériel de dynamisation harmonisant l’onde porteuse à la fréquence de résonnance terrestre Schumann avec sa modulation en amplitude par les ondes aériennes Bigand-Violet donne alors toute satisfaction.
Remarque : la détermination de l’état diathésique (prédisposition à développer tel groupe de maladies) et minéral d’un organisme permet de sélectionner les oligoéléments répondant à d’éventuelles carences minérales et permettant de rétablir un bon métabolisme corrigeant cet état diathésique ; il en résultera la détermination des électrodes minérales correspondantes dans l’utilisation de la dynamisation par action électromagnétique type Bigand – Violet.
Jean-Jacques DUBOST Biophysicien,
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(1): selon la BEV et ses innombrables constats cliniques.
Je tiens à disposition différentes références physico chimiques, biologiques, et médicales confirmant l’essentiel de ce qui précède, telles que les professeurs Marc Henry et Joseph Országh, le docteur Hervé Janacek, les auteurs conférenciers spécialistes de l’eau Yann Oliveaux et Richard Haas, ainsi que l’article édifiant de la revue Sciences et Avenir d’avril 2011 qui a testé l’un de ces appareils à étage électrolytique.